SAMELIA&SAM ϟ Don’t you do that, don’t say your good-byes.

Don’t you do that, don’t say your good-byes.

« Je m'en vais Samé. Je te jure que j'y suis pour rien, c'est mon père qui change de boulot, et je dois le suivre. Je suis sûre que tu te débrouilleras très bien sans moi. »

Ses mains dans les miennes, son corps frêle contre le mien, je n'osais même pas la regarder. L'Ohio n'était pas le bout du monde, loin de là, mais nous savions tous les deux que pour moi, c'était un aller sans retour. La famille était quelque chose de très important pour moi, je ne me voyais pas abandonner la mienne, que ce soit demain ou dans dix ans. Si nous partions, ce n'était pas pour des vacances, c'était pour toujours. J'avais sans doute du mal à m'en rendre compte encore. Quitter ma maison, mon équipe de football américain, mes copains, ma ville de Chicago que j'aimais tant. Quitter Samélia. A ce moment là, nous savions tous les deux que nous ne nous disions pas au revoir. C'était purement et simplement des adieux. Est-ce que nous réalisions que tout était terminé entre nous ? Non, c'était impossible. Malgré les nombreux hauts et bas qu'avait connu notre couple, nous avions toujours tout fait ensemble. C'était Sam & Sam contre le reste du monde, quoi qu'il arrive. Même après une dispute, après tout et n'importe quoi, nous avions toujours su que nous pouvions compter l'un sur l'autre. Sans jamais avoir besoin de se le dire. Non, les grandes déclarations d'amour, ça n'était pas pour nous. Pour ma part, j'avais jamais été très doué avec les mots, donc quand je pouvais les éviter, ça m'arrangeait bien. Et puis les larmes ce n'était pas trop mon truc non plus, alors je pleurais rarement, même si je pouvais parfois passer pour un mec insensible. Et puis, je savais très bien que Samélia était comme moi. On se comprenait très bien comme ça, on avait jamais essayé de changer quoi que ce soit à ça. Même si ça plaisait pas aux autres, on en avait rien à foutre puisqu'on s'aimait. Et sans avoir besoin de se le dire. En général, un regard suffisait pour qu'on le comprenne.
Bien sûr que j'étais triste de la quitter, même si ça se voyait pas forcément. Pour tout, elle avait toujours été la première et la plus importante. Ma première copine, la première fille avec qui j'ai couché, la première fille que j'ai présenté à mes parents - en tant que copine bien sûr, puisque Samélia fréquentait la maison bien avant qu'on sorte ensemble. De toute façon, tout le monde nous avait toujours vu marié, comme si cela avait toujours été une évidence. Maintenant, tous les rêves allaient s'écrouler et ma Samélia allait devoir trouver un autre mari idéal. De toute façon, j'avais toujours pensé qu'elle pouvait trouver mieux que moi. Plus intelligent en tout cas. Samélia n'avait jamais eu de problème à l'école, elle avait toujours eu les meilleures notes et elle savait tout sur tout. A coté d'elle, avec ma dyslexie, j'avais toujours eu la sensation d'avoir un train de retard. Et je n'avais jamais compris ce qu'elle me trouvait vraiment. En fait, d'une certaine façon, en partant d'ici, je lui rendais sa liberté et je lui donnais la possibilité de s'offrir un avenir bien meilleur que celui qui l'attendait avec moi. Quel ambition est-ce que je pouvais avoir après tout ? Mes parents n'auraient jamais les moyens de me payer l'université et je n'étais pas assez bon en cours pour obtenir une bourse. Bref, je savais très bien que je ne devais pas m'attendre à un avenir des plus brillants, alors que Samélia méritait bien mieux que ça. Je savais que mon amoureuse pouvait faire de très grande chose.

« Tu me promets d'être heureuse hein ? »

Assis sur mon lit, je la serrais un peu plus contre moi. Je savais qu'elle y arriverait. De toute façon, on avait jamais vraiment été des sentimentaux tous les deux.

Sam & Samélia

Don't you do that don't say your goodbyes.

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Il était là, devant moi. L’homme que j’aimais plus que tout, celui avec qui j’avais tout vécu. Mais par-dessus tout, celui avec qui je me voyais continuer jusqu’à la fin. Cependant, sur le moment même, il était en train de me quitter… La vague de sentiments qui m’envahit fut énorme, mais je retins toute larme. Je crois que j’aurais eu moins mal si la raison pour laquelle il me laissait aurait été autre que le fait que son père avait été muté ailleurs. Il me tenait par la main, nous étions collés l’un contre l’autre, je le fixais, mais lui n’osais pas me regarder. Puis, je me mis à fixer le sol. Il n’allait pas revenir, c’était vraiment la fin, je devrai l’oublier, prétendre qu’il n’existait plus, mais comment ? C’était dur, trop dur. Jamais plus je n’allais le revoir, tous mes espoirs envers un futur plus heureux s’envolaient et je ne pouvais même pas rien y faire pour essayer de changer les choses. Nous avions toujours été capable de passer par-dessus les hauts et les bas qui se mettaient au travers de notre chemin, croyant que ce serait toujours ainsi, Sam et Sam, l’amour d’une vie quoi. Mais non, cet amour devait se terminer, et c’était brutal. Je ne pleurais pas, je savais que je ne pouvais rien y faire et que pleurer ne servirait à rien. J’avais de la peine, beaucoup de peine, et elle resterait pour toujours avec moi.

« Sam… Je… Non…»

Ma voix était frêle, basse, comme un murmure. Je n’arrivais plus à dire quoi que ce soit. Ce qu’on pensait Sam et Sam, amis durant la jeunesse, et une fois plus vieux, l’amour dans leurs yeux à jamais se brisait en mille morceaux. Pour toujours, c’est ce que tous croyaient, mais non. Ce toujours était terminé il faut croire. Mon premier amour et le seul que j’aie eu, jamais je n’en voudrai d’un autre même s’il n’était plus là mon Sam. Je l’aimais lui, sa personnalité, son physique, même sa dyslexie faisait partie de son charme.
Il me demanda de lui promettre d’être heureuse. Je le fis, je le lui promis rien que pour qu’il n’ait pas trop de peine à cause de moi. Rien que pour le réconforter. Parce qu’intérieurement, je savais que mon bonheur, je ne le retrouverais plus jamais. Il me serra dans ses bras, je réprimai mes larmes, qu’il ne vite pas je crois. Je le serrai fort moi aussi, sachant que c’était bien l’une des dernières fois. Lui le trouverais le bonheur, dans les bras d’une autre que moi pour mon plus grand désespoir.

« Tu vas me manquer Sam Evans. Je t’aime… »

Dernière édition par Samélia L. Winston le Ven 2 Sep - 20:14, édité 6 fois

Don’t you do that, don’t say your good-byes.

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Samélia me fit la promesse d’être heureuse, même après mon départ. Mais même si j’étais le plus grand naïf de la Terre, cette fois ça ne passait pas. Je savais très bien qu’elle ne disait cela que pour me faire plaisir. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir après tout, c’était de ma faute tout ce qui était en train de se passer, c’était moi qui était en train de l’abandonner. Et même moi, je doutais à l’avenir d’être aussi heureux avec une fille que j’avais pu l’être avec elle. Mais il fallait aller de l’avant désormais. Après tout, nous étions deux personnes pleine d’optimisme, toujours joyeuses. Nous avions toujours été heureux ensemble, nous allions sans problème réussir à être heureux l’un sans l’autre non ? J’avais confiance en elle, j’avais confiance en nous, et je savais que Samélia était forte, qu’elle arriverait très bien à s’en sortir sans moi. D’ailleurs, j’étais presque persuadée qu’elle s’en sortirait encore mieux sans moi. Après tout, j’avais toujours pensé qu’elle méritait mieux que moi : plus intelligent, plus cultivé, moins débile … Mais elle était toujours restée près de moi, et je ne pouvais que la remercier pour toutes ces belles années qu’elle m’avait offertes.

« Tu vas me manquer Sam Evans. Je t’aime… »

Je souris, mais elle ne le vit surement pas, nous ne nous étions toujours pas regardés droit dans les yeux. Je n’osais pas lever son visage vers le mien, j’avais peur de sa réaction. Mais après tout, j’allais bien devoir finir par affronter son regard, nous ne pourrions pas nous quitter sans un tout dernier baiser. Je finis finalement par prendre son menton entre mon index et mon majeur pour tourner son visage vers le mien. Je tentais de sourire, un espèce de sourire un peu entre deux. Je ne voulais pas passer pour le mec désespéré, même si je l’aimais à la folie. Ca pleure pas un garçon après tout. Même pour la fille qu’il aime depuis des années. J’avais ma fierté, je n’allais surement pas pleurer devant elle. Plus tard peut-être, mais pas maintenant.

« J’ai pas envie que tu pleures pour moi … Je le mérite pas, tu le sais bien. »

Je le lui avais dit si souvent ... Je savais qu'elle n'aimait pas que je dise ce genre de chose mais j'en avais toujours été persuadé, et cela ne me dérangeait plus. Nous avions vécu notre histoire à fond, tout en étant heureux. Nous en avions profité autant que possible mais maintenant j'avais envie qu'elle profite de sa vie, profite d'elle. Elle méritait de faire de grandes choses, je savais qu'elle en était capable. Et maintenant que je n'allais plus être un poids pour elle, elle allait pouvoir rencontrer des garçons digne d'elle. Avant qu'elle ait eu le temps de répliquer, je posais un doigt sur sa bouche pour l'empêcher de parler, avec un petit sourire amusé aux lèvres.

« Non, je dis rien, je sais très bien ce que tu vas dire. "Va, vis et deviens", c'est tout ce que je demande. »

Je passais ma main sur sa joue en souriant avant de l'embrasser. Dire que je n'allais bientôt plus pouvoir le faire ...

Sam & Samélia

Don't you do that don't say your goodbyes.

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Je l’aime, je l’aimais et je l’aimerai. Peu importe à quelle distance il sera de moi, je ne vais jamais au grand jamais l’oublier. Sam, c’est mon âme sœur, l’homme de ma vie. Il avait beau être en train de m’abandonner, je lui pardonnerais en quelques jours. Sans lui je ne suis rien, j’ai besoin de Sam pour avancer dans la vie. Je ne peux pas vivre sans Sam Evans. Je gardais la tête baissée, ne sachant pas quoi faire ni quoi dire. Comment étais-ce censée réagir à ça ? Sam pris mon menton entre ses doigts, me forçant doucement à le regarder droit dans les yeux. Il fit un mouvement avec sa bouche, quelque chose qui devait surement être une tentative de sourire, mais qui échoua. Je souris à cause de cela. Ce qu’il allait me manquer, il me faisait toujours rire et il me redonnait toujours le sourire dans des moments où tout n’allait pas du tout. Et puis, il me dit qu’il ne voulait pas que je pleure pour lui. Non, ça non, ça n’allait pas être possible. Dès qu’il serait parti je crois que je m’en voudrai à mort de l’avoir laissé s’en aller et que j’allais passer mes jours et mes nuits à pleurer parce qu’il ne serait même plus dans ma vie.

Et il me dit qu’il ne méritait pas que je pleure pour lui. Je voulu répliquer qu’il ne fallait pas qu’il dise ça que ça n’était pas vrai, que tout le monde à ses petits défauts et que je l’aime comme il est, que s’il ne serait pas comme ça, je ne l’aimerais pas autant! Sam, ne voyait pas à quel point il est un garçon formidable, le garçon rêvé de toutes les filles quoi. J’ai été plus qu’honorée d’avoir fait partie de sa vie pendant ce temps. C’est certain que j’aurais aimé ne jamais la quitter mais bon… Il me le disait toujours, auparavant. À quel point il croyait être un boulet pour moi. Jamais il ne s’est mis à penser qu’en fait, c’était plus comme un ange gardien pour moi. Ce garçon, c’est un amour un vrai. Mais avant même que je pu prononcer un seul mot de ce que je pensais, il m’en empêcha. Il posa un doigt sur ma bouche pour ne pas que je réplique, sachant surement ce que j’allais dire. Mais c’était la vérité ce que je voulais lui dire.

Puis il me sortit la phrase « Va, vis et deviens.» Je ne voulais pas le blesser encore plus donc je ne lui dit pas mais à va j’aurais répondu que je ne pouvais pas m’en aller sans lui. À vis, je lui aurais répondu que je ne vis pas sans lui, à mes côtés. Et enfin, à deviens, je lui aurais répondu que je ne pourrais devenir personne, s’il n’était pas là pour m’aider, m’encourager à devenir quelqu’un. Il est une partie de moi, sans cette moitié, je ne suis plus que moi à moitié, l’autre moitié est disparue à jamais. Il passa sa main sur ma joue, pour la dernière fois. Il me sourit, pour la dernière fois. Puis il m’embrassa, pour la toute dernière fois. Ce qui me fit un tel choc dans mon cœur, je réprimai mes larmes. Je tentai de lui faire un sourire.

« Je ne t’oublierai jamais, Sam. »

Dernière édition par Samélia L. Winston le Ven 2 Sep - 20:14, édité 2 fois

Don’t you do that, don’t say your good-byes.

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Samélia tenta elle aussi un sourire mais malgré mon esprit pas toujours aiguisé, je voyais bien que celui-ci n'était pas tout à fait sincère. Je savais bien que je lui faisais du mal en partant. Il n'y avait pas besoin d'être Alfred Einstein pour s'en rendre compte. Ou Albert, peu importe. Mais de mon côté, j'étais persuadé que mon départ ne pourrait lui faire que du bien au final, quoi qu'elle puisse dire. Nous avions grandi dans ce quartier, comme coupé du reste du monde en fin de compte. Et ici, tout le monde nous avait toujours toujours imaginé marié, alors on avait jamais essayé de contredire les "anciens". Mais finalement, on avait jamais été chercher notre bonheur plus loin qu'au bout de la rue. Moi, j'étais sûr que Samélia méritait mieux que les gens d'ici et que mon départ allait lui permettre de sortir un peu de tout ça. Elle était belle, elle était intelligente et elle méritait d'être connu de tous. En fait, j'avais toujours pensé qu'elle valait beaucoup mieux que tout le reste du quartier. je me faisais engueuler quand je le lui disais, mais c'était la stricte vérité. Et de toute façon, ses petits coups de pieds dans les mollets ne me faisaient pas vraiment mal. Mon amoureuse, enfin, si je pouvais toujours l'appeler comme ça après ce que j'étais en train de lui faire subir, finit par reprendre la parole. Malgré tout, je voyais bien qu'elle essayait de refouler des larmes tant bien que mal.

« Je ne t’oublierai jamais, Sam. »

Elle allait finir par me faire pleurer aussi la bourrique. Mais non, j'étais un homme, et puis je devais lui montrer l'exemple, je ne devais pas pleurer. Ça m'arrivait de de pleurer, assez souvent même pour un garçon, même cette fois je m'étais promis de ne pas craquer. Je voulais lui montrer que j'étais fort, et que même si j'étais en train de l'abandonner à jamais, je méritais cet amour qu'elle m'avait donné durant ces quelques années. Je voulais qu'elle soit fière de moi et qu'elle garde de moi l'image d'un mec bien. Pas d'un joueur de football abruti et dyslexique comme pensait certain. Donc, je savais que je valais mieux que ça, surtout parce que Samélia me l'avait montré et m'avait fait comprendre que je pouvais être quelqu'un de bien si je voulais. Non, je n'allais pas pleurer et elle serait fière de moi.

« Je ne t'oublierai jamais non plus. Et tu sais quoi ? C'est le plus important. Parce que tant qu'on se souviendra l'un de l'autre, on oubliera pas qui on est. »

C'était pas vraiment mon genre habituellement, les grandes phrases philosophiques et romantique. J'étais plutôt le genre de garçon qui sortait dans citations de merde en imitant des voix de merde ou qui apprenait le Naavi juste parce que sur un CV ça pouvait être drôle. Non, les grandes déclarations avec plus de deux compléments d'objets je laissais ça aux intellectuels parce que dans ma bouche j'avais l'impression que ça sonnait faux. Là aussi, quand je disais des trucs comme ça, j'avais le droit à des coups de pieds dans les mollets de Samélia, mais de toute façon elle avait depuis longtemps compris que je ne changeais pas d'avis pour ces choses-là et que j'étais plutôt borné en mon genre. Je la pris dans mes bras et posais sa tête sur mon coeur, ma tête légèrement appuyée sur la sienne. De cette façon, elle pouvait entendre les battements lents et réguliers de mon coeur. Je lui murmurais doucement à l'oreille.

« Tu vois, il y aura toujours une place pour toi ici. »

HJ : Désolé, c'est plus cours que d'habitude :/ C'est un peu compliqué en ce moment mais je voulais absolument poster aujourd'hui !

Sam & Samélia

Don't you do that don't say your goodbyes.

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Sam, mon Sam, je ne voulais pas qu’il s’en aille. Jamais je n’aurais pu penser qu’il s’en irait un jour, et jamais j’aurais pensé que ce jour serait aujourd’hui. Ça donne tout un choc de voir son amour s’envoler au dans le ciel, comme une envolée de ballons, où nous ne retrouvons plus jamais un seul de ces ballons par après. Je n’arrivais pas à me rendre compte que c’était le dernier moment que nous passions ensemble. Je ne voulais pas avoir à passer par-dessus cette épreuve, c’était une épreuve bien trop difficile pour moi. Pour ça, je n’étais pas assez forte, je le savais bien. Je n’avais pas la force de recommencer, comme s’il n’était plus là, de faire comme si tout irait bien, parce que sans lui rien n’irait bien. Il m’avait dit à plusieurs reprises qu’il croyait que je valais bien mieux que tout le quartier, mais je ne crois pas que cela soit vrai. Pourquoi ? Et bien parce que dans ce quartier il y avait Sam, lui et moi même si depuis tous petits tout le monde nous voyait mariés, nous étions faits pour être ensemble, passer par-dessus les épreuves ensembles et vivre ensemble. Nous étions un duo, un duo en amour et dont l’amour ne cesserait jamais. Il était mon joueur de football, et il m’avait appris les règles de ce jeu pour que je puisse y comprendre quelque chose quand j’allais le voir jouer ! Je le regardais, et je voyais bien qu’il semblait aussi triste que moi… Au moins, l’amour que nous portions l’un envers l’autre avait été réciproque et nous avions passé d’excellents moments ensembles… Il fallait bien voir le positif un peu, non ?

Puis, il me dit qu’il ne m’oublierait jamais non plus. Et contrairement à son habitude, il me dit : « Tant qu’on se souviendra l’un de l’autre, on n’oubliera pas qui on est. » Wow, habituellement il me disait des conneries et me faisait rire dans des moments comme celui-ci. Une larme coula sur ma joue, je n’avais pas réussi à l’empêcher, je me sentais stupide. Je ne voulais pas que la dernière image de moi qu’il se fasse serait une image de moi qui pleure. J’essuyai la larme en vitesse, espérant qu’il ne l’ait pas vue. Ce que je l’aimais Sam… Il me prit dans ses bras et posa ma tête sur son cœur. Tout en appuyant sa tête sur la mienne, je me mis à écouter les battements doux et réguliers de son cœur. Le cœur d’un garçon merveilleux qui allait tellement me manquer. Il me murmura à l’oreille qu’il y aurait toujours une place pour moi dans son cœur. Je faillis lui répondre qu’il allait pour toujours occuper la place dans tout mon cœur, mais je ne le fis pas. Je ne voulais pas qu’il ait encore plus de peine et qu’il ait du mal à cause de moi.

« Tu seras toujours dans le mien aussi Sam. Une partie de moi t’aime pour toujours. »

HJ : T’inquiète, c’est parfait! Vraiment, j’adore rp avec toi ♥

Don’t you do that, don’t say your good-byes.

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Samélia contre moi, sa tête contre mon corps, j'étais bien. J'étais apaisé et ainsi, j'avais l'impression de ne pas lui faire trop de mal malgré ce que j'étais en train de lui faire subir. Je m'en voulais énormément, elle n'avait jamais demandé à être malheureuse et n'avait jamais rien fait pour l'être. Elle ne le méritait même pas d'ailleurs. Elle était toujours souriante, gaie, prête à aider son prochain ... D'accord, elle était franche et n'hésitait jamais à dire ce qu'elle pensait, mais ce n'était jamais pour être méchante, elle avait toujours un but précis !

Non, en fait, j'avais vraiment la sensation d'être un salaud à cet instant précis. Après tout, j'aurais pu laisser partir mes parents et rester ici avec elle. Devenir un adulte et tout, devenir un peu mature pour une fois. En fait, je choisissais une solution de facilité en partant. Je restais avec Papa et Maman, et je laissais tout derrière moi, les copains, Samélia, mais aussi les problèmes et une situation difficile. Et au fond de moi, j'espérais secrétement que tout serait mieux là-bas, à Lima. Ca ne changerait peut-être pas grand chose, mais peut-être que ce ne serait pas pire qu'ici. C'était horrible de penser un truc pareil, surtout avec Samélia contre mon coeur, mais c'était la vérité malgré tout ...

« Tu seras toujours dans le mien aussi Sam. Une partie de moi t’aime pour toujours. »

Je n'arrivais pas à refouler un sourire cette fois. Non, j'avais la certitude qu'elle ne m'oublierait jamais parce qu'elle n'était vraiment pas comme ça. Elle aimait tout le monde et n'avait jamais eu de problèmes particuliers avec qui que ce soit. Hormis Alice, mais ça c'était différent. Alice, c'était ma meilleure amie ici à Chicago, on se connaissait depuis tout petit. Malheureusement, "les deux femmes de ma vie" n'avaient jamais réussi à s'entendre ... L'une croyait que l'autre essayait de me récupérer ; et l'autre pensait que la première avait toujours eu une mauvais influence sur moi. J'avais toujours essayé de faire le tampon entre les deux, et même de les réconcilier mais malgré le fait que je sois important pour elles-deux, cela n'avait jamais marché. Mais je ne leur en avais jamais vraiment voulu, je les aimais beaucoup trop pour ça. Je décollais Samélia de mon coeur en riant.

« Tu me promets de trouver un mari pas trop con et pas trop méchant, et puis d'avoir de beaux enfants ? »

Je lui souris. On avait jamais vraiment trop parler de l'avenir tous les deux. C'était toujours beaucoup trop loin et surtout beaucoup trop bizarre. Les enfants, tout ça ... Non, ça nous paraissait irréel jusque là. De mon côté, j'avais toujours su que je voulais plusieurs enfants. Beaucoup même ! J'étais très "famille, et j'avais vraiment envie d'avoir plusieurs enfants autour de moi ! Je n'avais encore jamais imaginé Samélia dans un rôle de mère, mais je savais d'or et déjà qu'elle s'en sortirait très bien. Je passais doucement un doigt sur son visage et dis plus doucement :

« De toute façon, s'ils te ressemblent, ils seront forcément très beaux. »

Et pour la première fois depuis le début de la conversation, une larm coula le long de ma joue. Et merde.

Sam & Samélia

Don't you do that don't say your goodbyes.

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Oulala… Cette épreuve, effroyable et dévastatrice, m’était insurmontable. Je ne pouvais pas le laisser partir. Certes, je le laisserais, c’était son choix après tout et j’allais le respecter. Par contre, dans ma tête et dans mon cœur, il serait toujours présent. J’étais bien avec lui. J’étais bien dans ses bras, comme en ce moment. Sauf que ce serait tout simplement le dernier moment de ce genre que je passais avec lui. Je ne sais pas pourquoi, mais peut-être que c’était une force supérieure, le destin ou quelque chose du genre qui me faisait subir cette épreuve. Peut-être que je le méritais après tout ! Avais-je été trop égoïste, trop heureuse ? Ou peut-être que j’avais été trop directe avec quelqu’un en particulier ? Parce que dieu sait à quel point je dis ce que je pense, même si ça peut blesser la personne, j’aime mieux lui dire la vérité et ne pas lui mentir. Pour moi tout semblait si beau auparavant… Tout ce que je sais c’est que lui ne le méritais pas. Lui travaillais toujours trois fois plus que n’importe quel élève, et sans en avoir des notes meilleures que les autres… Tout ça, à cause d’une maladie qu’il a. Mais moi je l’ai toujours aimé, qu’il soit dyslexique ou pas.

Il me dit que je serais toujours dans son cœur et qu’une partie de lui m’aimerait pour toujours. Mais avec le temps, avec toutes les belles filles qu’il verrait dans son autre école, arriverait-il vraiment à me garder une place dans son cœur ? Il était beau, charmant et sportif. Tout ce que des centaines de filles rêvaient d’un garçon. Mais Sam m’aimait vraiment. Donc oui, il me garderait en souvenir, ce n’est que l’importance de ce souvenir qui me faisait peur. Et une question m’apparut alors, depuis combien de temps était-il au courant qu’il allait s’en aller de Chicago ? Mais je ne la lui posai pas, au cas où cette question lui ferait du mal et le rendrait triste. Sam sourit et me décolla de son cœur, tout en riant, pour que je le regarde. Il me demanda de lui promettre de ne pas trouver un mari trop con et pas trop méchant, ainsi que d’avoir de beaux enfants. J’hochai la tête, cette promesse ne serait pas difficile à tenir, je ne trouverai aucunement un autre garçon pouvant le remplacer. Il passa son doigt sur mon visage, et il me dit doucement que si mes enfants me ressemblaient, ils seraient très beaux. Puis, une larme coula sur son visage.

« Ne pleure pas, ce sont tes enfants qui seront les plus beaux, tout comme toi. »

Je tentai une deuxième fois de faire un sourire, mais j’avais les yeux plein d’eau et ma lèvre tremblait légèrement. Jamais plus je ne mènerais ma vie avec lui, je serais seule à jamais. Seule devant un monde cruel.

» Samélia Lola Winston & co
» Samélia Lola Winston
» Ϟ Good Vibrations ♣ Recrutement